Ah ces Ritals !

Voilà trois-quarts d'heure, l'heure du gouter approchait. Quand soudain, un mec m'appelle de sa voiture, comme pour me demander sa route. Normal, je m'arrête.

Il me demande si je connaissait la « Part-Diou ». Je lui réponds bien évidemment (ça fait 2 ans que je suis sur Lyon). J'avais remarqué qu'il avait un fort accent italien. Il me demande si je parlais l'italien, je lui réponds que malheureusement non. Et là il me demande si je connais la marque Armani, je lui réponds que oui. Et là il me dit que il doit prendre un avion et qu'il 3 blousons à donner gratuitement à un « ami francese »et il me fait monter dans sa C2 de location. Je me rends compte que c'était le stéréotype de l'italien : costard, cravate, grosse montre, et les mains qui accompagne les paroles. Je me dis je suis monté dans la voiture, style comme dans les films de mafioso et il va me proposer d'entrer dans la mafia. Il se présente « Alessandro » et me sert la main. Il continue à parler, il me dit qu'il était sûr que j'avais des origines italiennes avec « mes cheveux et ma moustache italienne », je lui réponds que ça remonte à loin mais c'est vrai.

Là il me dit que avec les taxes, ça lui était pas avantageux de garder sa marchandise avec lui, me montre son passeport et sa carte de représentant Armani et me dit « je suis pas un bandito ». Il continue en me montrant les blousons : « celui là, c'est 1300 éouros... » et me dit que si j'en achète un, il me donne les autres, libre à moi de me faire de l'argent dessus. « 500 eouros, je te donne les trois ».

Donc moi je lui dit qu'un étudiant en médecine (« medicina ») ça gagne pas le temps de gagner de l'argent, et que je dépend totalement de sa famille. Alors je commence à essayer de le baratiner, à l'italienne, je lui dit que j'en prends 1 pour 100 euros, ou deux pour 300 euros. Il me dit non.

Alors me viens une idée, et je lui dit t'as qu'à m'en donner un, avec ce qui lui reste, il aura de quoi se faire de l'argent ou qu'il peut me les donner et j'en vends un ou deux et je lui envoie l'argent, on s'arrangera à l'italienne. Il me dit qu'il a aucune garantie, donc que ça peu pas se faire, mais qu'avec des idées comme ça je pourrais être bon en affaire.

Donc je lui dit « ciao ».

Au total l'entrevue aura duré une petite dizaine de minute et c'était trop drôle de voir les gens se demander se qui se tramait dans la voiture. Ils ont du se faire des films !

Mais je vous jure que déjà un VRP ça baratine beaucoup, mais un VRP italien, bonjour le mélange !